dimanche 21 avril 2024
COMMUNIQUE
Force
est pour les ténèbres de se dissiper,… Force est pour les chaînes de se briser
لابد
لليل أن ينجلي ... ولابد للقيد أن ينكسر
Aujourd’hui, plus de 9500 prisonniers palestiniens, dont 600
prisonniers sont condamnés à perpétuité et 80 prisonnières et 200 enfants sont
enfuis dans les geôles du colonisateur dans les pires conditions qu’a connu
l’histoire du mouvement du prisonnier palestinien. En plus, des centaines de
prisonnier-e-s gazaouis ont subi la disparition forcée dans les centres de
détention secrets et des compagnes d’abus sadiques jamais connus depuis plus de
7 décennies de colonisation.
Les conditions d’emprisonnement et de détention se sont dégradées et
les abus se sont amplifiés, depuis le 7 octobre, quand les autorités sionistes ont
aboli tous les acquis conquis de plus d’1 million de prisonniers palestiniens, depuis
1967, dont 252 qui sont tombés en martyrs suite aux combats des grèves de la
faim qu’ils ont déclenchés collectivement en tant que mouvement de prisonniers
unifié avec le soutien du peuple palestinien en Palestine et en exil.
Suite à l’opération historique de résistance du 7 octobre, les
autorités de la colonisation mènent des campagnes d’abus, de vengeance, d’isolement
(aucun contact ni avec les familles ni avec les représentants de la Croix-Rouge),
de privation, de famine et de torture à l’encontre des héroïques prisonnières
palestiniennes et des prisonniers palestiniens, qui représentent l’avant-garde
de la lutte du peuple palestinien et de sa résistance. Ils ont perdu en moyenne
15 kg et 43 détenus parmi eux sont tombés en martyrs dont 27 à Gaza et le
leader et écrivain Walid Abou Daqqa après 38 ans en prison.
Il est de notre devoir de considérer la lutte des prisonnières
palestiniennes et des prisonniers palestiniens, qui sont l’avant-garde de la
lutte du peuple palestinien pour recouvrir ses droits légitimes dans la liberté
et l’indépendance, une cause entière que la Cour pénale internationale ainsi
que toutes les institutions internationales des droits de l'homme ont également
appelé à des poursuites contre les autorités coloniales, qui violent toutes les
conventions internationales contre les prisonniers, en particulier la Troisième
Convention de Genève de 1949 et le Premier Protocole additionnel de 1977.
Il est temps que nos dirigeants politiques belges et européens
quittent le carrée de la condamnation,
de la dénonciation et qu’ils assumer leur responsabilité face à la guerre
génocidaire, de famine et de destruction à laquelle le peuple palestinien est
exposé en la bande de Gaza, et les crimes commis par l'armée coloniale et les
bandes de colons ainsi que leurs empiètements et attaques en Cisjordanie, avec
Jérusalem occupée en son cœur, contre le peuple palestinien et ses biens, et
face aux campagnes de tortures sans précédent qu’ils mènent et auxquelles les héroïques
prisonnières palestiniennes et prisonnier palestiniens adultes ou adolescent-e-s
sont soumis-e-s au quotidien.
Le moins que nous devrions faire, nous citoyennes et citoyens, société
civile et femmes et hommes de par le monde épris de liberté, de paix et de
justice est de :
- Soutenir
les prisonnier-e-s palestiniens et informer de leurs situations ;
- Considérer
la cause des détenus palestiniens comme partie intégrante des combats du
mouvement de solidarité avec le peuple palestinien ;
- appeler
à des poursuites, y compris auprès de la Cour Internationale de Justice, contre
l’entité sioniste pour ses violations des conventions internationales contre
les prisonniers, en particulier la Troisième Convention de Genève ;
- dépêcher
une délégation onusienne pour visiter les lieux
de détention de l’entité sioniste et s'enquérir
des conditions inhumaines de leur détention ;
- condamner
ces violations par les institutions internationales et agir fermement pour y
mettre fin ;
- s’affranchir
des illusions et des promesses américaines et ses acolytes concernant la
solution à deux États sachant qu’ils n’ont jamais exigé de respecter aucune
résolution même pas la résolution 181, celle qui a créé ce monstre que nous
dénonçons aujourd’hui ;
- apporter
un soutien inconditionnel à l’autodétermination du peuple palestinien et aux décisions
légitime de sa résistance, jusqu’à la reconnaisse de ses droits et de son état souhaité
et l’évacuation de ses terres.
Bruxelles, le17/04/2024